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jeudi 28 janvier 2010

Corthay en mesure

Richelieu balmoral bi matière,

Bout droit rapporté,

Box calf noir & galuchat non poncé noir également,

Cambrure pincée,

Talon de 3 cm,

Bout effilé à méplat et dos de viole,

Caractérisent ce modèle.


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Bruno, plus connu sous le nom de Sybarite sur les fora, m'a autorisé à poster les photographies de sa paire mesure Corthay.

Merci à toi Syb !

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mardi 26 janvier 2010

Le slow luxe...

Court reportage passé sur la chaine TV France 24, l'actualité internationale 24 heures sur 24.

On peut y voir Fred PINEL, fondateur de la marque éponyme, célèbre pour ses créations de malles artisanales colorées et Pierre CORTHAY, bottier et créateur d'une ligne de prêt à chausser.

On remarquera que le discours de Fred PINEL est très juste :

"Il faut éduquer les gens (...) ça fait 10 15 ans qu'il y a une course au prix et à la rentabilité (...) les gens se font duper, et on ne leur explique plus réellement ce qu'ils achètent."

Et le commentateur de répliquer :

"les nouveau riches n'ont pas les références et achètent les grandes marques parce que c'est cher !"

Et oui, chers lecteurs, ne privilégions pas les produits parce que c'est cher mais parce que vous savez qu'un artisan derrière ce produit, aura mis tout son savoir faire et travaillé des heures pour vous satisfaire.




copyright © France 24

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jeudi 21 janvier 2010

Le bottier du prince Charles a rencontré ses clients «sur mesure»

Article paru dans le journal LA TRIBUNE DE GENEVE du 29 septembre 2009. Article original lisible également ici.

SOULIERS | En visite à Genève hier, le descendant du bottier anglais John Lobb a pris ses commandes.

copyright © L. Guiraud


Le chausseur William Lobb. «Je me déplace de ville en ville à travers le monde voir les clients, et sur rendez-vous. C’est inclus dans le service», explique-t-il.

CHRISTOPHE PONZIO | 29.09.2009 | 00:00

Une feuille de brouillon blanche posée sur une planche en bois, un mètre, un crayon, et le tour est joué. Ou presque. William Lobb, arrière-arrière petit-fils du célèbre bottier anglais John Lobb, était de passage hier à Genève, rue de la Tour-de-l’Ile, pour rencontrer ses clients. Sans dédicaces toutefois, même si la maison londonienne a chaussé certains Pulitzer ou Sinatra, et aujourd’hui encore la reine d’Angleterre et le prince Charles.

William Lobb s’est donc contenté de prendre une quinzaine de mesures, première étape du processus de fabrication à la main d’une paire de souliers d’exception. Il durera six mois.

Car concevoir des chaussures sur mesure n’est pas une mince affaire. «Je me déplace de ville en ville à travers le monde voir les clients, et sur rendez-vous, explique William Lobb. C’est inclus dans le service.»

Ils ne sont en effet plus qu’une poignée de bottiers à perpétuer la tradition, les autres s’étant tournés vers une production industrielle. Et les clients, aussi prestigieux soient-ils, ne courent pas les rues. Même à l’heure du déjeuner. Un seul rendez-vous était planifié à Genève. Gary Levy, le propriétaire de la boutique Brogue qui l’accueillait, avait donc envoyé quelques invitations.

Faire partie du club

Richelieu, Derby ou William – noms des principaux modèles – noirs ou bruns, et toujours en cuir, les escarpins Lobb sont tout sauf modernes. «Nous prenons soin des valeurs traditionnelles que la famille avait lors de la création de l’entreprise en 1849, explique William Lobb, 43 ans, qui a pris le flambeau depuis ses 18 ans. C’est cette continuité que les gens apprécient. Ils cherchent aussi à faire partie du club des célébrités qui portent nos chaussures.»

Une fois les mesures prises, William Lobb dessine la forme du pied pour qu’elle soit ensuite façonnée par l’artisan formier, toujours à la main, dans une bûche de charme blanc. C’est à partir de là que les différentes pièces de la chaussure seront assemblées pour créer le soulier, qui pourra repartir aux ateliers londoniens, une fois la livraison faite, pour des ajustements.

Plus de 4500 francs

A Genève, les clients sont peu nombreux, discrets et préfèrent souvent se rendre directement aux ateliers de Londres, où trente artisans travaillent. Hier, deux habitués ont finalement passé commande. L’un pour quatre paires, l’autre pour une.

Un sacré investissement, puisqu’il faut débourser plus de 4500 francs pour porter ces petits bijoux aux pieds! «C’est mythique, un peu comme une Rolls-Royce faite sur mesure, lâche Valentin Faleni, hôtelier de 34 ans, et client de la boutique. C’est dix fois plus qu’une belle paire en cuir standard!» Peu importe, puisque le célèbre bottier attend quatre clients demain. A Zurich cette fois-ci.

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lundi 11 janvier 2010

ERIC DEVOS



ERIC DEVOS

BOTTIER

17, rue Charles Robin

01000 BOURG EN BRESSE

Téléphone : +33 4 74 45 14 46

Si d'aventure, il vous arrive de passer près de Bourg en Bresse, je ne serai que trop vous conseiller de faire une halte par le centre ville, afin de rencontrer cet artisan, meilleur ouvrier de France dans sa spécialité (botterie) en 1997.



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